consigne de sécurité avant battue grand gibier
RAPPELDES CONSIGNES Il est primordial de respecter les consignes de sécurité sanitaire : Fermeture des cabanes de chasse Aucun repas en commun, avant, pendant et après la chasse n'est autorisé GENERALITES : • Régulation par la chasse en battue ou à l'affût autorisée pour 3 espèces (sanglier, chevreuil,
lavant au chien d’arrêt, la chasse en battue au grand gibier, la chasse au petit gibier ainsi que la chasse des grives au poste ou à la glu avant que tout ce petit monde se réunisse à midi pour partager un repas convivial et échanger ses impressions. A l’issue de la journée, chaque participant est de plus reparti avec un livret pédagogique présentant la faune dans le Varainsi
Préventiondes dégâts de grand gibier. Cher (e) ami (e) président (e), À tous les chasseurs de Seine-et-Marne. Depuis plusieurs semaines, les conditions climatiques exceptionnelles que nous subissons, associées à l’arrivée du stade laiteux du maïs, incitent les sangliers à fréquenter les parcelles agricoles. Cette situation risque
Suiteaux drames survenus dans la région dans l’exercice de la chasse en battue, il est important de rappeler les règles de sécurité au moment du tir
LESCONSIGNES DE SECURITE loire-atlantique gouv fr Fédération des Chasseurs 44 - Décembre 2010 - Page 1 LES CONSIGNES DE SÉCURITE EN BATTUE A annoncer avant chaque départ de battue * En véhicule : Télécharger le PDF (480,72 KB)
Pires Photos Site De Rencontre Russe. Seine-et-Marne chasse en battueGibierChevreuilCerf ElapheSanglierArmesDétailsDifficulté physiqueFacileNiveau d'autonomiePartiellement pris en chargePrestations annexesPrévoir 20 euros pour le repas Attention selon les mesures sanitaire en vigueur le repas pourra être annuléDescriptionInvitation en tant que posté pour une battue grand gibier. La journée sera consacrée à une ou plusieurs battues chevreuil, cerf, sanglier et renard, elles seront suivies de la découpe et du partage de la venaison. Cette journée riche en rencontre et d'enseignement sera conclu par une pause déjeuner afin d'échanger sur cette expérience. Vous intégrerez un groupe de chasseurs. Vous serez informés et postés par des responsables qualifiés. Vous devrez présenter impérativement votre permis de chasser validé pour le département de Seine-et-Marne ou une validation nationale, ainsi que votre attestation d'assurance. Être en possession d’un jeu de jalons orange pour matérialiser vos angles de sécurité, d’une trompe de chasse et d’un gilet ou veste orange fluorescent. Le tir à balle sera obligatoire. Toute réservation sera définitive et toute absence justifiée devra se faire dans les meilleurs délais auprès du responsable de chasse. Merci de rentrer en contact avec le responsable de chasse pour l'organisation de cette du territoireOuvert Rejoignez-nous pour réserver
Mode de chasse le plus pratiqué en France, battue nécessite rapidité et efficacité d’identification de la part du chasseur. Mais comment faire pour éviter l’erreur de tir ?Les consignes au rond du matin étaient claires, pas de cerf au-delà de dix pointes, pas de sanglier au-delà de 50 kg de poids vif et pas de brocard décoiffé. Malheureusement, après la première traque, on constate déjà plusieurs erreurs de tir sur les trois espèces. Les auteurs des tirs ne sont pourtant pas connus pour être des tontons flingueurs et chacun se confond en excuses, mais c’est bien connu identifier le grand gibier en battue n’est pas une mince affaire. Nous en avons tous déjà fait les frais. Alors comment limiter ces erreurs de tir qui, au mieux, génèrent quelques rigolades entre copains, parfois hérissent le poil du patron de chasse mais, au pire, peuvent déboucher sur une infraction caractérisée au plan de chasse avec verbalisation à l’appui ? Point commun entre tous les gibiers chassés en battue, l’identification doit se faire en quelques secondes. Voici donc pour les trois principaux grands gibiers français, des astuces pour tenter d’éviter l’erreur de tir. Le sanglier Le gibier français numéro un est par définition celui qui engendre le plus d’erreurs de tir. Vous connaissez tous la fameuse devinette Quel est l’animal qui change le plus vite de sexe ? ». Réponse le grand Keiler au saut du layon, qui devient subitement une grosse laie… Pour les animaux qui se présentent en compagnie, la règle d’or consiste à toujours épargner la bête de tête. Très bien, mais pour la suite, les choses se compliquent. Pour les marcassins en livrée, l’identification visuelle est aisée eu égard à la présence de rayures sur le pelage et à la taille proche de celle d’un petit chien. L’identification auditive peut aussi entrer en ligne de compte, les marcassins ayant pour habitude de communiquer avec la laie en poussant de petits grognements stridents. Pour les bêtes rousses, comme leur nom l’indique, c’est le pelage qui permet de faire la différence. Le dimorphisme sexuel est très difficile à ce stade, peu importe car en principe il est recommandé de prélever tous les animaux dans cette catégorie d’âge. Pour les bêtes de compagnie, c’est moins simple. En effet, leur taille est plus imposante, mais leur dimorphisme sexuel est à peine marqué et elles se mélangent souvent dans les compagnies d’où leur nom, certaines laies de compagnie pouvant très bien être suitées. La plus grande attention est par conséquent exigée pour ces dernières, attention qui doit se porter sur la présence éventuelle d’un pinceau pénien ou d’allaites et, bien sûr, de marcassins à proximité. Concernant les adultes, le dimorphisme est parfaitement marqué. Hure allongée, corps rondelet, allaites, et souvent en tête d’une compagnie pour les laies, tandis que les vieux mâles, appelés aussi Keilers, ont un corps plus trapu, une hure plus courte, soulignée de grès et de défenses proéminentes, d’un pinceau pénien bien marqué et de suites testicules bien visibles. Ces animaux sont en général isolés, voire accompagnés d’un page. Moins stressés par les chiens et les rabatteurs que les laies, ils ont tendance à avoir une course plus lente et s’arrêtent à intervalles réguliers pour localiser le danger. Attention aux écoutes oreilles qui ne sont en aucun cas un indice d’identification, certaines laies étant tout aussi poilues que les Keilers et vice versa. Le chevreuil Lancé par les chiens, notre petit prince des bois a tendance à sauter la ligne ventre à terre et, dans ce cas, la différenciation est quasi impossible. Seuls les brocards encore coiffés peuvent être correctement identifiés comme tels. Mais bien souvent le chevreuil se défile doucement et tente de vider l’enceinte avant le début de la traque. Si les consignes autorisent le tir avant le début de traque, c’est l’occasion de réaliser un tir propre sur des animaux non stressés. Lorsque plusieurs chevreuils approchent, la chevrette suitée est en tête et suivie de ses chevrillards, dont la corpulence est moindre. Si d’aventure ces derniers ont été séparés de la mère, ils ont tendance à se déplacer doucement en poussant un léger cri de ralliement. Il arrive qu’un quatrième chevreuil se joigne au trio classique. Là, on peut avoir affaire à une chevrette non suitée ou à un brocard, jeune en général. Qu’elles soient jeunes ou vieilles, suitées ou non, les chevrettes se distinguent par la présence d’une brosse vulvaire bien visible… si l’animal est fuyant ou de profil. C’est LE critère d’identification le plus fiable une fois que les brocards sont décoiffés. Pour les mâles les bois sont bien entendu un critère imparable Dans des cas exceptionnels, certaines chevrettes portent de petits bois, faute de quoi seule la silhouette générale cou épais, pinceau pénien est à prendre en compte. Lorsque les feuilles au sol sont gelées, on peut identifier un chevreuil à l’ouïe. L’espèce tente toujours d’éviter la fuite éperdue. C’est pourquoi un chevreuil inquiet a tendance à réaliser deux ou trois bonds avant de s’immobiliser pour écouter les mouvements de la traque, puis à refaire quelques bonds et s’immobiliser à nouveau. Le cerf élaphe Tout comme le sanglier, l’arrivée de grands cervidés vers la ligne est généralement signalée par un bruit fracassant ayant tendance à faire gicler l’adrénaline dans nos veines. En règle générale, les cerfs sont coiffés jusqu’en fin de saison, mais il arrive que fin février les premiers bois tombent et là, le chasseur doit se concentrer sur l’allure générale. Certes, la taille du mâle est supérieure à celle de la femelle, mais les cerfs décoiffés ont tendance à s’isoler, ce qui complique la comparaison morphologique au saut du layon. La présence d’un fanon ainsi que d’un pinceau pénien doivent éveiller l’attention. De même pour la silhouette plutôt trapue des mâles. Il arrive, qu’à bon vent, on puisse sentir leur odeur nettement plus forte et âcre que celle des femelles. Ces critères, certes moins développés, sont aussi valables pour les daguets. Attention toutefois aux petits daguets sous les oreilles, qui font souvent l’objet d’une méprise lorsqu’ils se présentent au sein d’une harde. Dans celle-ci, les grandes biches se distinguent par leur museau interminable. On a parfois le temps d’observer les animaux avant qu’ils n’entrent dans la zone de tir et là, on différencie les biches des bichettes en comparant l’emplacement des yeux qui sont positionnés dans le tiers arrière de la tête chez les biches, et de façon plus centrale chez les bichettes, dont le corps est globalement plus chétif que celui des biches. L’identification des faons est plus aisée, leur corps étant nettement plus petit et leur pelage en général encore légèrement tacheté. Et le daim ? Gibier relativement confidentiel dans l’Hexagone, le daim est néanmoins présent régulièrement dans l’Allier, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin où il est soumis à un plan de chasse. Quelques noyaux peuvent être rencontrés ailleurs, avec, dans ce cas, des autorisations de destruction. L’identification de ce cervidé est relativement aisée lorsqu’il est en état d’alerte, car ses déplacements se font alors par une série de bonds successifs quasiment à pattes jointes, une allure qui ne peut être confondue avec aucun autre gibier du pays. En règle générale, les daims stressés agitent leur queue frénétiquement lorsqu’ils sont à l’arrêt un autre critère d’identification visuelle fiable. Sa robe, quant à elle, peut être source de confusion, car loin d’être roussâtre et tachetée sur tous les individus, elle varie du blanc quasi immaculé au noir ébène. Pour les mâles adultes, les palettes de leurs bois sont absolument uniques et splendides. Quand il y a un doute… On ne le dira jamais assez, avant d’appuyer sur la queue de détente il faut s’assurer d’avoir parfaitement identifié la cible. Mais ce n’est pas tout. En fait, l’identification du gibier n’est que l’aboutissement d’une séquence d’observation précédent le tir. Concrètement, avant d’identifier l’animal, il faut déjà identifier votre environnement et les zones dans lesquelles le tir est possible en réunissant toutes les conditions de sécurité. Au même titre que pour l’identification de la cible, s’il y a le moindre doute quant à la faisabilité du tir, et bien, il ne doit alors y avoir aucun doute sur le fait de ne PAS tirer ! Par Philippe Jaeger / Le Chasseur Français / n° 1475
Cependant, la perception que nos contemporains ont des armes a beaucoup évolué ces dernières décennies. L’arme, fut-elle de chasse, n’est pas un objet anodin et peut parfois être une source d’inquiétude pour les autres usagers de la nature. Droit à l'usage des armes Ce droit à l’usage des armes de chasse nous confère des responsabilités et des devoirs Si nous sommes les seuls à pouvoir utiliser des armes dans un milieu naturel, ce n’est pas un privilège mais un droit jadis transmis de génération en génération, aujourd’hui acquis avec l’examen du permis de chasser. Ce droit à l’usage des armes de chasse nous confère des responsabilités et des devoirs, au premier rang desquels figure le devoir de sécurité. Toute activité, a fortiori de loisirs et de nature, comporte des risques et induit des dangers, la chasse ne fait pas exception à la règle. C’est pourquoi les chasseurs ont développé depuis de nombreuses années une véritable culture de la sécurité. Si les actions des fédérations, de l’ONCFS actuel OFBet des associations, conjuguées à la prise de conscience individuelle ont fait baisser de moitié le nombre d’accidents en 10 ans, nos efforts ne doivent pas s’arrêter là et c’est l’un des points primordial de la nouvelle loi chasse. Nouvelle loi chasse la sécurité est une priorité Dans une logique de responsabilité, la loi consacre plusieurs articles à la sécurité. Toutes les fédérations diligentent déjà de nombreuses formations pour les chasseurs et/ou les organisateurs de battues. Ces formations vont être généralisées par la mise en place d’une remise à niveau obligatoire tous les 10 ans. Il ne s’agira pas d’un examen mais d’une formation pour reprendre les gestes de la sécurité, rappeler les situations d’accidents et les comportements à adopter lorsque l’on rencontre un usager de la nature non-chasseur, l’adaptation de l’arme au gibier chassé, etc. Tous les schémas départementaux de gestion cynégétique ont déjà un volet sécurité adapté au contexte du biotope et des modes de chasse locaux. En plus de cette formation, afin de renforcer et d’homogénéiser certaines règles notamment pour les nombreux chasseurs détenteurs de permis nationaux, il est prévu lors d’actions collective de chasse à tir au grand gibier La généralisation du port du gilet fluorescent, La pose de panneaux de signalisation temporaire. Au sein de chaque FDC sera également mise en place une commission départementale de sécurité à la chasse, composée de membres du conseil d’administration de la Fédération. Cette commission va permettre de demander au Préfet la rétention ou la suspension du permis de chasser d’une personne qui aurait commis un incident matériel grave ayant pu mettre en danger la vie d’autrui, ou en cas d’accident ayant entraîné la mort d’une personne ou involontairement causé une atteinte grave à l’intégrité physique d’une personne à l’occasion d’une action de chasse ou de destruction. Et ce, sans attendre la décision d’un jugement qui mettra plusieurs mois à suspendre le permis d’un chasseur manifestement dangereux. 2 fois moins d’accident en 10 ans ! Nos sociétés modernes veillent à réduire au maximum les risques d’accidents et cherchent systématiquement des responsables. Pour la chasse, cette évolution s’est traduite par l’examen pratique du permis de chasser, par des campagnes de sensibilisation à la sécurité, par l’établissement de règles et de codes, ainsi que par une analyse très fine des accidents de chasse. C’est le résultat de la sensibilisation des chasseurs à la sécurité, développée par les Fédérations des Chasseurs. Comment éviter les accidents ? Le nombre d’accidents diminue, c’est bien, mais un accident sera toujours un accident de trop. Même si le risque zéro n’existe pas, comment réduire encore les drames, jusqu’au seuil ultime de la fatalité ? Tenir compte de l’environnement Derrière la haie, le champ de maïs, le coin du bois, peut se trouver une personne totalement ou partiellement soustraite à la vue du tireur. Il est évident qu’on ne tire que vers un gibier clairement identifié, pas une simple forme. Tenir compte de l’environnement, c’est aussi tout simplement ne pas se laisser aveugler par le gibier et, cela paraît évident, ne pas tirer un gibier en direction des habitations et des routes. Gibier à plume prudence accrue Certains gibiers se font un malin plaisir à vous offrir les plus belles occasions… en volant à moins de 2 mètres de haut, pour des tirs à l’horizontale. C’est le perdreau qui vous part dans les bottes ou dans la culotte dans les betteraves, c’est le faisan qui décolle d’une haie et ne veut pas monter, la bécasse crochetant malicieusement entre les baliveaux. Dans le premier cas, le tir est envisageable car la plaine est un milieu ouvert, offrant une bonne visibilité. Dans les autres cas, si l’on tient compte du fait que quelqu’un, pas forcément en fluo, peut se trouver caché par l’écran de végétation, mieux vaut s’abstenir. Nous sommes ici dans les circonstances typiques où le chasseur devra particulièrement tenir compte de l’environnement, ne pas se laisser aveugler par le gibier, ni tirer vers des habitations ou lieux ouverts au public. Une occasion ratée peut se retrouver ; un accident marque à jamais auteurs et victimes ! Vive le fluo ! La meilleure façon d’accroître la sécurité à la chasse est de ne pas causer d’accidents ! C’est la sécurité active. Mais on peut craindre la seconde d’inattention d’un chasseur qui ne tiendra pas compte de l’environnement, et prévenir l’accident en portant des vêtements qui nous rendront visibles de loin, même à travers un écran de végétation. C’est la sécurité passive. Le fluo, pour le chasseur, est parfois un déchirement. En effet, nous avons tous particulièrement aimé un chapeau d’un noble tissu délavé par les pluies, une vieille veste aux teintes d’automne usée par les ronces, nous donnant la sensation de nous fondre dans la nature… Et nous voici affublés de vêtements industriels criards. Dur… Et pourtant, porter un vêtement fluo lors des chasses en groupe est gage de sécurité ! Bien que ce ne soit pas quantifiable, il est certain que la généralisation du fluo à la chasse contribue à la baisse du nombre d’accidents. On ne tire pas dans les 30° La moitié des accidents de chasse surviennent lors d’une battue de grand gibier ! Nombre de ces accidents pourraient être évités en respectant une règle de base celle des 30°. Le chasseur ventre au bois, ne doit pas tirer dans la traque – du moins, c’est généralement énoncé lors des consignes – mais seulement lorsque le gibier aura sauté l’allée, au-delà d’un angle de 30° qui garantit la sécurité des voisins. Pour matérialiser un angle de 30° vers la droite, le chasseur effectue 5 pas vers la droite puis 3 pas perpendiculairement et la même chose côté gauche. A la fin du troisième pas, il plante un repère bâton ou autre. Le gibier sortant de l’enceinte traquée ne pourra être épaulé et tiré qu’après avoir franchi l’angle des 30°. En cas d’accident, la responsabilité du chasseur ayant tiré dans l’angle des 30° est systématiquement engagée ! Parfois, le layon est très étroit ou le bois très sale, rendant le tir quasiment impossible. Dans ce cas, mieux vaut s’abstenir ! L’organisateur de chasse peut élargir les layons ou ouvrir des zones de tir pour faciliter l’exercice de la chasse. La moitié des accidents de chasse surviennent lors d’une battue au grand gibier ! Nombre de ces accidents pourraient être évités en respectant une règle de base celle des 30°. Willy Schraen,, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs Au rond Tout acte de chasse, dès qu’il est pratiqué par plus d’une personne, comporte forcément un responsable. En battue et en particulier au grand gibier, ce responsable doit énoncer clairement, à tous les participants, les consignes de sécurité et de tir. Ces consignes sont données lors d’un rituel précédant la chasse, celui du rond, auquel tous les participants, chasseurs et traqueurs sont conviés. Les consignes verbales sont maintenant de plus en plus souvent doublées par des consignes écrites, remises au chasseur qui reconnaît en avoir pris connaissance et s’engage à les respecter en signant le registre de battue. En cas d’accident, la responsabilité du responsable de chasse n’ayant pas donné les consignes est systématiquement engagée. Au rond, chaque chasseur écoute en silence ! Faire baisser la fièvre du sanglier Depuis les années 1980, il s’est multiplié mais la fièvre du sanglier reste forte et conduit parfois les chasseurs à perdre leur sang-froid et à commettre des imprudences. Les chiffres sont éloquents 69% des accidents en action de chasse au grand gibier concernent le sanglier alors qu’il ne représente que 49% des prélèvements. Pour établir une comparaison, le chevreuil représente 46% des prélèvements, pour 25% des accidents. Ceci est d’autant plus anormal que pour le sanglier, plus bas sur pattes que le chevreuil, les tirs sont plus fichants » et devraient donc causer moins d’accidents pourtant aucun sanglier, fut-il celui de votre vie, ne mérite que vous mettiez en danger celle d’autrui ! 69% des accidents en action de chasse au grand gibier concernent le sanglier 25% des accidents en action de chasse au grand gibier concernent le chevreuil Faut-il se méfier des armes semi-automatiques ? Bien que très répandues, elles sont parfois mal vues car elles ne se cassent » pas, et la tentation est grande chez certains responsables de chasse de les bannir. S’il faut garder à l’esprit que ce n’est pas l’arme qui est dangereuse mais l’usage qui en est fait, force est de reconnaître qu’elles sont plus adaptées aux chasses au poste, en solitaire, qu’aux chasses actives, en groupe. L’usage d’une arme semi-automatique en groupe doit se traduire par des précautions accrues toujours dirigée vers le ciel et, lors des déplacements, culasse ostensiblement en arrière, ouverte et coincée par une douille en travers. Avec le temps, l’attention se relâche Méfiez-vous des jeunes chasseurs ils manquent d’expérience et sont plus dangereux que les anciens ! » Cette affirmation péremptoire, nous l’avons tous entendue et pourtant, dans les faits, c’est tout le contraire ! A cela deux raisons principales les plus jeunes chasseurs ont passé le permis avec une épreuve pratique ; la majorité des plus de 62 ans n’ont passé aucune épreuve puisque l’examen a été instauré en 1976. Ensuite, avec la pratique, on acquiert certes de la sagesse mais aussi des habitudes, et des automatismes, on a davantage confiance en soi et on oublie parfois les règles élémentaires. A la chasse comme au volant, l’expérience n’autorise pas la négligence. Il ne faut jamais relâcher son attention, surtout après de nombreux permis ! A la chasse comme au volant, l’expérience n’autorise pas la négligence. Nicolas Rivet,, Directeur Général de la FNC Signalez vos chasses Les autres usagers de la nature, de plus en plus nombreux, ne sont pas forcément informés des jours de chasse. Pour les prévenir, n’hésitez pas à poser des pancartes sur les chemins traversant les zones chassées avec un message du type Aujourd’hui, nous chassons ensemble, soyons vigilants ». Elles doivent être posées le matin de la chasse et enlevées dès la fin. Vous pouvez également afficher le calendrier des jours de battues. Pour les grands massifs, c’est facile. Pour les petites chasses, c’est moins évident. Vous avez des questions concernant la sécurité ? Vérifiez que notre FAQ n’y réponde pas. Sinon, n’hésitez pas à nous contacter. S'informer Abonnez-vous à la newsletter La Fédération Nationale des Chasseurs porte la plus grande attention à vos données à caractère personnel et s’engage à les protéger, de sorte que leur collecte et leur traitement, effectués à partir du présent site, soient conformes à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ainsi qu’au Règlement UE 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 applicable le 25 mai 2018. Ces données ne sont pas transmises à des tiers et leur durée de conservation est limitée à 13 mois à compter de la collecte. Pour toute question sur le traitement de vos données dans ce dispositif, vous pouvez contacter notre délégué à la protection des données via notre page contact. Ce formulaire est protégé par reCAPTCHA et les règles de confidentialité et conditions d’utilisation de Google s'appliquent. Découvrez aussi Accueil Pratiquer Chasser en sécurité
1 – Avant la chasse, au rond – sans arme -, j’écoute attentivement les consignes données pour l’organisation de la battue. Elles précisent obligatoirement les règles de sécurité, les animaux à prélever et le déroulement de la 2 -L’information des autres usagers de la nature promeneurs, randonneurs, cueilleurs, etc. se fait par la pose de panneaux de signalisation sur les chemins et autres voies ouvertes au public. On retire ces panneaux sitôt la battue achevée. A leur passage, j’informe courtoisement ces usagers du déroulement de la battue. 3 – Postés, rabatteurs, conducteurs de chiens solo et meute et accompagnateurs doivent tous être équipés de vêtements de couleur vive, à haute visibilité. De couleur orange de préférence. Postés, rabatteurs, conducteurs de chiens solo et meute et accompagnateurs doivent être équipés de vêtements de couleur vive. La couleur orange est conseillée. 4-Avant le début de la battue, à mon poste de tir, je visualise les angles de 30°, tout en tenant compte de mes voisins,des voies de circulation et des habitations. Pour calculer cet angle de sécurité, je réalise 5 pas de chaque côté de mon poste, puis à la perpendiculaire 3 pas dans la direction de la fuite du gibier, vers le rembûché. Je mémorise ces angles en tenant compte de repères naturels présents souches, arbres particuliers, rochers, tas de bois… ou en matérialisant l’angle brisées, piquets fluo – en photo ci dessus -, morceaux de tissu… 5-Pendant toute la battue, je reste vigilant à toute modification ou évolution de mon environnement promeneurs, véhicules, animaux domestiques… 6-Posté, je tiens l’arme à deux mains, canons dirigés vers le ciel. J’évite de tenir l’arme d’une seule main, je ne tiens pas l’arme à hauteur de hanche, pointée vers les autres chasseurs ou usagers de la nature. Je tire toujours debout, jamais assis. 7-Mon tir doit toujours être fichant afin de conserver le plus possible la maîtrise de la trajectoire du projectile. Il doit être effectué à courte distance ; maximum 30 mètres. Le tir à l’intérieur de la traque doit être rigoureusement encadré et limité, et nécessite l’autorisation du responsable de la chasse ou du chef de ligne. 8-Dès que je rejoins des chasseurs, rabatteurs, conducteurs de chiens ou accompagnateurs, j’ouvre mon arme, je la décharge et la désapprovisionne. Je ne me déplace jamais avec une arme chargée.
Fonctionnement de la battue carnet n°104 Le Club Cynégétique d’Evenos, de part son règlement intérieur, reconnait une seule battue sur son territoire. Pour des raisons de sécurité, celle-ci est limitée à 30 chasseurs permanents. Avant le début de la saison, le Président du Club donne délégation, par écrit, à l’un des adhérents, membre du conseil d’administration pour l’organisation de la chasse aux grands gibiers. Cette délégation est renouvelée chaque les participants sont placés sous l’ autorité du chef de battue et s’engagent à respecter et faire appliquer ses consignes, y compris les sanctions à effet immédiat. La battue dispose de son propre règlement interne qui s’ajoute aux documents officiels du Club, des arrêtés préfectoraux et ministériels. Pour mémoire, le Club Cynégétique d’Evenos, détenteur du droit de chasse, est bénéficiaire d’une autorisation de plan de chasse pour les espèces soumises dans le Var et présentes sur son territoire daims et chevreuils. Lors du prélèvement, le dispositif de marquage bracelet est apposé sur une patte avant tout transport sur le lieu même du tir. Le chef de battue rend compte journellement de son activité à la Fédération des chasseurs du Var. CONSIGNES DE SÉCURITÉ COMPLÉMENTAIRES EN BATTUE AVANT LA BATTUE Signature du carnet de battue par chaque participant. Rappel des consignes de sécurité par le chef de battue ou son représentant. Déplacement en véhicule arme déchargée dans un fourreau. PENDANT LA BATTUE Port du gilet rouge-orangé obligatoire pour tous. Panneautage de l’enceinte chassée. Je me signale à mes voisins et je détermine mon angle de 30°. J’attends le signal de début de battue pour charger mon arme Pas de tir en direction des habitations, routes, chemins publics… J’identifie formellement le gibier avant mon tir et j’effectue un tir fichant. Je me déplace jamais de mon poste, même si j’ai tué ou blessé. Au signal de la fin de battue lève, je décharge mon arme. APRÈS LE SIGNAL DE FIN DE BATTUE Je ramasse mes douilles si j’ai tiré. Je récupère le panneautage mis en place.
consigne de sécurité avant battue grand gibier